Sylvain BEGENNE, commissaire aux comptes et créateur du HackAudit en 2018 fait le point sur cette 5e édition. A quelques jours de la clôture des inscriptions, cette nouvelle édition du concours d’innovation de la CNCC bat des records de participants.
Bonjour Sylvain. C’est la 5e édition du concours d’innovation de la CNCC, comment se passe ce HackAudit 2024 ?
Sylvain BEGENNE : Cette nouvelle édition dépasse nos espérances avec 30 écoles partenaires et déjà près de 140 inscrits à 15 jours de la clôture des inscriptions. Nous constatons que la thématique proposée attire les étudiants.
Pouvez-vous nous parler des principales nouveautés de cette édition par rapport aux années précédentes ?
Sylvain BEGENNE : Cette édition s’inscrit dans la continuité des deux éditions précédentes puisqu’elle vise prioritairement les étudiants. La thématique autour de l’intelligence artificielle nous permet d’attirer des étudiants d’écoles d’ingénieurs. Le fait de reconduire cette manifestation un an après la précédente nous permet d’entretenir une relation durable avec les établissements qui forment les professionnels de demain.
Qu’est-ce qui vous a poussé à lancer HackAudit à l’origine, et comment a évolué l’événement depuis sa création ?
Sylvain BEGENNE : Le HackAudit a été créé dans le cadre de la CNI (commission Numérique et Innovation) pour placer notre réflexion autour de l’innovation en lien avec notre environnement (Startup, étudiants, collaborateurs de nos cabinets). Les premières éditions nous ont principalement mis en relation avec des startup souhaitant adresser le marché des commissaires aux comptes mais moins soucieuses de réfléchir à nos côtés dans une logique d’innovation. Depuis la troisième édition, nous adressons prioritairement les étudiants dont les réflexions sont inspirantes et dont la participation nous permet de créer un premier point de rencontre et d’échange entre les professionnels et leurs futurs collaborateurs.
Le profil des participants a-t-il changé cette année ? Avez-vous remarqué un intérêt croissant de la part de nouveaux profils ou d’universités spécifiques ?
Sylvain BEGENNE : Le profil des étudiants est plus diversifié que lors des éditions précédentes. Auparavant, nous étions majoritairement en contact avec des candidats issus de Master et de formation DCG – DSCG. Cette année, les filières Écoles de Commerce et Écoles d’Ingénieurs sont également représentées.
L’IA est le thème central cette année. Comment pensez-vous que les commissaires aux comptes vont accueillir les projets proposés par les participants ?
Sylvain BEGENNE : Les professionnels sont curieux quant à l’apport de l’IA dans la conduite de leur mission. Ils savent par ailleurs que l’intégration de cette technologie comme outils mis en œuvre par leurs clients va les contraindre à adapter leur approche. Les réflexions des jeunes générations quant à l’apport de l’IA vont permettre à la profession de se projeter et d’imaginer la façon dont elle pourra se l’approprier avec l’aide de ses équipes.
Selon vous, qu’est-ce que le HackAudit change dans la perception de la profession par les étudiants ?
Sylvain BEGENNE : L’organisation du HackAudit donne une image plus moderne de la profession. Elle crée un lien fort entre la profession et les étudiants qui se projettent ainsi plus naturellement dans nos organisations.
Qu’est-ce qui vous motive le plus dans l’organisation d’un événement comme HackAudit ?
Sylvain BEGENNE : Le HackAudit permet de concilier les moments de réflexion sur des thématiques nouvelles, des moments de rencontres avec le monde étudiant et ainsi de se projeter sur l’avenir de notre profession. C’est ce qui motive à mon sens les différents professionnels investis autour de cet évènement.
Si vous pouviez résumer HackAudit en trois mots, quels seraient-ils ?
Sylvain BEGENNE : Rencontre – Innovation – Inspiration.
Merci encore de nous avoir accordé du temps et pour votre éclairage sur cette édition.
Propos recueillis le 8 octobre 2024, par Frédéric Campart pour le HackAudit.
